Le Parti populaire européen (PPE, centre-droit), majoritaire au Parlement, et dont fait partie le Fidesz, formation politique de Viktor Orban, s'est largement divisé sur le vote de la Hongrie: 115 pour, 57 contre, 28 abstentions. C'est un désaveu pour le président hongrois, lâché par ses alliés européens. Cela devrait pousser le PPE à faire campagne en marge du Fidesz lors des prochaines élections européennes, en 2019. La majorité des eurodéputés français a voté pour le déclenchement de l'article 7, à quelques exceptions comme Nadine Morano. Les eurodéputés hongrois du Fidesz ont eux évidemment tous voté contre.
Tout le monde n'accueille pas favorablement le déclenchement de la procédure de sanction contre la Hongrie. L'eurodéputée du Rassemblement national, Dominique Bilde, a exprimé son désaccord sur son compte twitter :
#Orban : les sanctions contre la #Hongrie approuvées à une écrasante majorité. L'#UE, machine à broyer les peuples ? #Hungary #StopSoros #PlenPE #Europe pic.twitter.com/BRkfSmgHEz
— Dominique Bilde (@DominiqueBilde) 12 septembre 2018
Les députés européens ont déclenché l'article 7 du Traité d'Amsterdam à l'encontre de la Hongrie. Nos journalistes vous en disent plus sur cet article et ses conséquences, ici.
La France salue « un signal très fort » du Parlement européen qui a dénoncé la menace « systémique » visant les valeurs de l'UE en Hongrie, a réagi l'Elysée. « La France salue la position du Parlement européen », a précisé la présidence française, très critique sur la politique du Premier ministre hongrois Viktor Orban.