Plus de la moitié de ces déplacés se rendent dans cinq districts du Liban où des refuges d’urgence ont été dressés : Beyrouth (capitale), Baabda (au sud de Beyrouth), Sidon, Tyr et Nabatieh (dans le sud du pays).
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a averti le Conseil de sécurité : “L’enfer se déchaîne au Liban”. Cette semaine, plus de 100 000 personnes supplémentaires ont été déplacées et le bilan grimpe à plus de 700 morts. Chaque semaine, l'organisation internationale pour les migrations (OIM) dresse un tableau de ces déplacements internes. On fait le point.
Depuis le 8 octobre, l’OIM a enregistré un total de 211 319 déplacés internes, soit 120 000 personnes de plus que la semaine dernière. En cause, l’intensification des bombardements israéliens visant le Hezbollah. La majorité des déplacés libanais fuient trois districts du sud du Liban, en proie aux attaques aériennes.