L’Agence nationale de sécurité du médicament a condamné onze laboratoires pharmaceutiques pour ne pas avoir maintenu un niveau de stocks de médicaments suffisant. Sont notamment concernés des traitements essentiels au maintien en vie des patients.
La veille, le nouveau garde des Sceaux, Didier Migaud, avait estimé sur France 2 qu'"il (M. Retailleau) doit savoir que la justice est indépendante dans notre pays et que c'est quelque chose qui est essentiel dans une démocratie". Il a également défendu l'octroi de moyens supplémentaires à la justice.
Agir dès un "délit sérieux"
Interrogé sur ces propos, Bruno Retailleau a rétorqué mardi matin: " L'indépendance des juges, oui, mais il y a la souveraineté du Parlement et du peuple français à travers les lois que le Parlement peut voter. Ce n'est pas le problème des magistrats en tant que tel, c'est pas le problème du garde des Sceaux en tant que tel, c'est le problème des textes qu'il faut changer ". Le ministre de l'Intérieur a par exemple cité la justice des mineurs.
"Ce qui doit nous inspirer, c'est la feuille de route du Premier ministre. Voulons-nous oui ou non avoir des résultats au-delà des discours ? Nous voulons avoir des résultats en matière de fermeté et de rétablissement de l'ordre républicain", a-t-il poursuivi, affirmant "qu'on a malheureusement élaboré en France une sorte de droit à l'inexécution des peines".
"Il y a des jeunes qui ont été enfermés dans des parcours de violence, de délinquance... Qui ont vingt, trente, voire même plus d'antécédents. En réalité, en les enfermant dans ces parcours de violence, on attend l'ultime extrémité pour pouvoir les condamner", a-t-il développé. Le successeur de Gérald Darmanin estime qu'il faut agir dès le premier délit sérieux, notamment d'intégrité physique, de peur de laisser les "jeunes" se condamner à la délinquance.
La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a été interrogée sur RTL mardi matin à propos des divergences de vue entre le garde des Sceaux et son collègue à l'Intérieur. Plutôt que de les nier, elle a vanté la décision de ne pas composer "un gouvernement de clones".
Yanis Drouin avec AFP
11 h 00 : De nouvelles frappes israéliennes signalées dans le sud du Liban
Le site de L'Orient-Le Jour signale plusieurs bombardements dans le sud du pays. L'aviation israélienne a également bombardé la plaine de la Bekaa.
11 h 45 : Plusieurs compagnies aériennes suspendent leurs vols vers Beyrouth et Tel-Aviv
La compagnie Air France a annoncé le prolongement de la suspension de ses vols vers Beyrouth jusqu’au 1er octobre inclus. Qatar Airways a également annulé ses vols à destination de la capitale libanaise. British Airways a annoncé la suspension de ses vols en direction de Tel-Aviv pendant 48h.
10 h 30 : La France demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU
Lundi soir, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU afin de discuter de la situation au Liban. "La France appelle les parties et ceux qui les soutiennent à la désescalade et à éviter un embrasement régional qui serait dévastateur pour tous, à commencer par les populations civiles", a déclaré le ministre français qui a pris ses fonctions lundi.
10 h 10 : Nouvelles frappes israéliennes au Liban dans la nuit de lundi à mardi
L'armée israélienne dit avoir visé, dans la nuit de lundi à mardi, des dizaines de cibles du Hezbollah, "dans de nombreuses régions du sud du Liban". Après les frappes dans la journée de lundi, près de 500 personnes sont décédées, selon le ministère libanais de la Santé. De son côté, le Hezbollah revendique des tirs de missiles vers Israël.