Le module est validé, il peut être inséré dans un article pour être consulté par les internautes.
Un changement d’image
Si ces mesures améliorent de façon certaine le statut des apprentis, cette formation bénéficie dans le même temps d’un changement d’image. Longtemps considéré comme une voie de garage, réservé aux mauvais élèves, l’apprentissage acquiert aujourd‘hui ses lettres de noblesse. Ce cursus pratique compte de plus en plus d’élèves déjà diplômés, attirés par un retour aux métiers manuels et une certaine sécurité de l’emploi : car après l’apprentissage près de sept apprentis sur dix trouvent un travail dans les six mois.
C’est le cas de Laurine Pichot, 19 ans. Après un bac littéraire et des études d’art à Paris, cette jeune strasbourgeoise suit aujourd’hui une formation de plâtrier staffeur aux Compagnons du devoir. Un parcours qu’elle n’aurait jamais envisagé plus jeune. « Mes parents voulaient que je fasse de longues études, mais aujourd’hui ils ont compris que je peux réussir comme ça. » Laurine l’assure, l’image de l’apprentissage a changé : « Plus ça va et plus c’est valorisé. Une personne avec un bac ou une licence 1, est moins mal vu quand elle reprend un peu les bases. Je trouve ça bien et je suis contente qu’on revienne là-dessus. »
Les masters et grandes écoles aussi
Aujourd’hui l’apprentissage n’est plus réservé aux seuls métiers manuels, bien au contraire. C’est même dans le supérieur que la réforme de l’apprentissage a eu le plus de succès : plus 30% d’apprentis en un an. Les facultés développent des dizaines de nouveaux cursus qui attirent de plus en plus d’étudiants de master ou de grandes écoles.
A 22 ans, Joaquim Ventura est apprenti ingénieur en informatique dans une grande société. Il effectue un master en ingénierie du logiciel, ouvert à l’apprentissage. Une condition essentielle pour ce jeune homme modeste. « J’ai toujours été boursier, mes parents n’ont pas fait d’études. Je n’avais jamais imaginé pouvoir continuer en master. » Aujourd’hui c’est chose faite. En plus d’une certaine autonomie financière, l’alternance c’est aussi un gros plus sur son CV, qui fera la différence avec ses camarades. « Va voir n’importe quel employeur : tu as beau être diplômé bac + 36, si tu n’as pas d’expérience à coté, c’est zéro » s’exclame Joaquim.
Et ce n’est pas son maître d’apprentissage qui dira le contraire : Pour Dominique Laporte, les apprentis se distinguent des autres élèves : « Il y a une différence absolument gigantesque. Les jeunes qui viennent en alternance pendant deux ou trois ans ont une connaissance des rouages de l’entreprise qui est extrêmement précise, et ils sont opérationnels tout de suite ! » Dans sa société, Dominique Laporte emploie 32 apprentis sur 400 salariés et espère augmenter cet effectif.
Sophie Mercier
(publié le 19/02/2020)
Les pointes de pied tournées vers Paris
L'avenir est aujourd'hui très incertain, les Jeux olympiques auront finalement lieu en 2021, il faut donc tout reprendre de zéro. Quoi qu'il advienne dans les prochaines semaines, les nageuses françaises sont sûres de concourir en 2024. Paris accueille les JO, ce qui assure l'Hexagone de pouvoir proposer une équipe dans chaque discipline. Pour leur entraîneure, elles auront "la maturité nécessaire" pour être performantes à Paris.
En natation synchronisée, les carrières ne durent jamais très longtemps. Une Olympiade, c'est pour beaucoup, l'apogée d'une vie de sportif. A seulement 21 ans, Solène Lusseau, membre de l’équipe de France, a déjà prévu son avenir hors des bassins : "Je sais que j'arrêterai après Paris, la natation synchronisée, ce n'est pas un métier." Sur le groupe de 17 filles, seulement neuf pourront composer une équipe olympique. A Tokyo en 2021, ou à défaut à Paris.
Nathan Ramaherison
(mars 2020)
Résultat, après une décennie difficile, les effectifs repartent à la hausse pour les CAP et bac pro. Le nombre d'apprentis a augmenté de 37% chez les Compagnons du devoir, de 15% dans les Maisons familiales rurales et de 3% dans les Chambres des métiers et de l'artisanat (CMA).
Un local inadapté et incendié
Au manque de bras, s’ajoute un problème de toit. Comme à Cronenbourg, à Strasbourg, où le local n’est plus adapté pour accueillir les quelque 500 bénéficiaires du quartier chaque semaine.
"Ce local est trop petit et surtout très mal adapté à notre activité. On ne peut pas stocker les denrées et surtout pas assurer la distribution de repas. On manque de place pour installer une zone réfrigérée pour mieux conserver les produits frais", explique Daniel Belletier, président des Restos du Cœur du Bas-Rhin. Constitué de plusieurs petites pièces, le local ne permet pas non plus d’accueillir les familles dans de bonnes conditions en préservant la confidentialité, déplore le président.
Sans compter que l’immeuble dans lequel est situé le local a subi un incendie, le 7 juin dernier. "Regardez par vous-mêmes ! On a deux pièces de notre local touchées et une fenêtre ne ferme toujours pas", constate Daniel Belletier. Le local a pu rouvrir quelques semaines plus tard, mais les travaux n’ont toujours pas été réalisés par le bailleur, CUS Habitat.
Selon le président, cette situation ne peut plus durer. "L’hiver approche et il va faire très froid dans le local". Une réunion est prévue fin septembre avec l’adjoint de quartier pour trouver une solution.
Publié le 15 septembre 2019 par Yacine Arbaoui
«Il y a des constructeurs automobiles qui cravachent depuis longtemps pour s’adapter aux nouveaux paramètres du marché. Il y aura des gagnants et des perdants», assure Bernard Jullien, économiste et spécialiste du secteur automobile.
Alors que les véhicules pouvaient émettre en moyenne 130 g/km de C02, le seuil est passé à 95 g/km depuis janvier 2020. Une nouvelle norme pour un objectif : réduire les émissions de CO2 des constructeurs de 37,5% en 2030 par rapport à 2017.
Si les constructeurs ne respectent pas ce seuil, ils s’exposent à de lourdes amendes qui pourraient atteindre plusieurs centaines de millions d’euros. Les consommateurs ne devraient pas être touchés puisque les entreprises n'augmenteront pas leur prix pour compenser les pertes liées à ces amendes.
Toyota, premier de la classe
Evolution des émissions moyennes de C02 des principaux constructeurs automobiles (en gramme par kilomètre)
L’apprentissage, une voie d’excellence ? Avec 491 000 apprentis au 31 décembre 2019, cette forme d’enseignement, mêlant cours théorique et travail en entreprise, connaît en tout cas un grand succès. En un an, le nombre d’apprentis a augmenté de 16 %. Une hausse encore inégalée et qui profite à tous les secteurs, comme l’industrie (+11 %) ou le BTP (+13 %). La barre jamais franchie des 500.000 apprentis pourrait être atteinte prochainement
Amélioration des conditions d’accès et d’emploi
Un succès dont se félicite le gouvernement. Selon Muriel Pénicaud, ce boom est la conséquence de « la suppression des règles qui bridaient le développement de l'apprentissage » grâce à une réforme votée en septembre 2018. En effet, l’entrée en Centre de formation des apprentis (CFA) a été assouplie. La limite d’âge a été repoussée de 26 à 30 ans. Les apprentis qui n’auraient pas encore trouvé d’entreprise pour les embaucher en septembre peuvent à présent prolonger leurs recherches et entrer en CFA en cours d’année. Les conditions d’emploi ont aussi été largement améliorées, avec une revalorisation des salaires ainsi qu’une aide de 500 euros pour passer le permis de conduire. Pour les entreprises également, les règles sont devenues plus flexibles.
Problème viral
Pour atteindre Tokyo, les filles de la coach Laure Obry devaient passer par un tournoi de qualification olympique. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Avec l'irruption du Covid-19, de nombreuses compétitions ont été annulées. Parmi elles, les séries mondiales de natation synchronisée, qui étaient prévues du 23 au 25 avril.
"Nous en avons des besoins sur des postes importants, comme par exemple les liaisons avec nos magasins donateurs. Nous manquons aussi de chauffeurs, de préparateurs de commande et de responsables d'activités", précise Daniel Belletier. Qui assure que toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.
Un kit de détection détection portable serait-il efficace ?
J'ai récemment découvert ce projet. Cela me semble très séduisant. J'espère entrer en contact avec les porteurs du projet pour vérifier les détails de la détection qu'ils ont développés. Car la simple présence de traces, par exemple de fruit à coque, peut provoquer de violentes réactions. On parle de millièmes de milligrammes. Mais ce kit représenterait un énorme progrès pour les gens. Ils sont pour l'instant contraints de se priver de tout un tas de plats ou alors de faire confiance à une réponse des restaurateurs qui n'est pas forcément pertinente.
Propos recueillis par Nicolas Robertson
(publié le 20/09/2019)
Les années se suivent et se ressemblent aux Restos du Cœur : à chaque campagne, de plus en plus de bénéficiaires se présentent. "Nous attendons plus de 12 000 personnes par semaine dans nos différents points de distribution", estime Daniel Belletier, président des Restos du cœur du Bas-Rhin. Mais pour accueillir, encore faut-il des bénévoles, et il en manque cruellement. Pour l’instant, ils ne sont que 750 volontaires à œuvrer dans le département.