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Médecins généralistes et gynécologues partis ou encore présents à la Montagne-Verte. © Loris De Ciechi et Celia Moebs

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© Jeanne Paumier et Iris Pavie

D’après Kévin, les moyens alloués au centre socioculturel "viennent d’être diminués de moitié par rapport à l’année dernière", ce qui rend d’autant plus saillant le manque de volonté politique.

Pour elle, le problème n’est pas le manque d’activités mais d’espaces. Elle pointe le pont : "Moi, je ne dépasse pas cette frontière". Ce qui fait peur à Anissa, ce sont ces jeunes âgés de 15 à 25 ans, qui se réunissent habituellement dans la cité voisine du Murhof. Leur attitude hostile et l’odeur de cannabis qu’ils dégagent justifient à ses yeux qu’elle interdise à ses enfants de fréquenter "ces gens-là". La mère de famille rêve d’un endroit qui permettrait de les tenir à distance : "La mairie doit faire son travail." Hamid Loubardi, représentant du quartier pour la commune de Strasbourg, estime quant à lui que la Ville n’est pas à blâmer pour ces troubles à l’ordre public. Il pense que "c’est une question d’éducation. Il faut que les parents soient aussi responsables." 

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Depuis l’aire de jeux du Gliesberg, on aperçoit le pont de bois qui fait office de frontière avec la cité du Murhof.  © Valentine Lécayon

Kévin, Isra, Abdel, Christian et Aimy sont tous usagers des services publics. De la crèche à la tombe, des tentes aux logements sociaux, des bacs de tri aux cours d’école, ils attendent mieux.

Avant l’inauguration du centre socioculturel rue d’Ostwald, l’association ne disposait d’aucun lieu pour accueillir les jeunes. Le CSC a été contraint d’utiliser des espaces ailleurs dans le quartier. © Esther Dabert et Valentine Lécayon

Un cormoran sur la bruche. © Kim Du

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