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Émilie Autin et Léna Sévaux

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S’immerger dans l’eau glacée pendant plusieurs minutes permettrait de renforcer son système immunitaire. ©Léna Sévaux

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Les trois piliers de la méthode Wim Hof: respiration, concentration et exposition au froid. ©Émilie Autin  

Je suis très bien là où je suis

Sophie*, sage-femme à la clinique Sainte-Anne de la Roberstau

Comme la plupart de ses camarades, elle aime réaliser des soins techniques. “J’ai l'impression qu’on veut tous faire la même chose: réa, urgences, là où il y a de l’action”, confirme Oscar, étudiant en deuxième année.

À contrario, les Ehpad et les services de gériatrie, eux, ont mauvaise presse auprès des futurs diplômés. “Travailler en Ehpad, je n’y ai jamais vraiment songé…”, admet, un peu gênée, Alyssia. Elle sait que dans certains établissements, il n’y a qu’“une infirmière pour 90 résidents”. Des conditions de travail qui lui font peur. Véronique Chopat, camarade de classe de 26 ans son aînée, partage ce sentiment: “En Ehpad, c’est juste un enfer parce qu’ils manquent de personnel. On n’a pas le temps, pas les moyens d’appliquer ce qu’on a appris en relationnel pendant trois ans à l’école.” À tel point que, depuis cette année, les étudiants en reprise d’études qui souhaitent recevoir un salaire pendant leur formation devront passer au moins un an en service de gériatrie après leur diplôme. C’est le cas de Véronique, qui appréhende.

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Les étudiants infirmiers de deuxième année s'entraînent à prodiguer des soins sur l'un des leurs. ©Marine Corbel

“Les cliniques privées sont moins impactées par le phénomène”, estime Sophie. À Sainte-Anne, plus particulièrement, le pôle maternité a bénéficié de trois millions d'euros de travaux de rénovation qui ont amélioré les conditions de travail du personnel et le confort des patientes. L'établissement compte désormais cinq chambres kangourous, réservées aux enfants nécessitant des besoins particuliers, pour “préserver le cocon familial, renforcer les liens parents-enfant et éviter la dispersion des soins”.

De plus, la puériculture et la pédiatrie se sont rapprochées des sages-femmes. Pour Sophie, cette collaboration entre les équipes est une “bonne chose”. “Quand on se trouve face à un manque d'employés, ça permet de compenser”. Sophie considère que la principale source de reconnaissance vient des parents, car “c’est toujours un instant miraculeux de contribuer à la naissance d’un enfant”. Ce qui lui fait dire: “Je suis très bien là où je suis.”

*Le prénom a été changé

 

 

L’Ansab a pour mission de protéger le caractère naturiste du site, de proposer des animations et de veiller à la bonne tenue des lieux. Cette année, 470 adhérents font vivre l’association, mais Hervé Bégeot se rappelle des grandes années: “On a eu jusqu’à 780 adhérents!” Les jours de pointe en été, 800 personnes viennent se dorer la pilule sur la plage. C’est un moment intergénérationnel, où toutes les classes sociales, toutes les couleurs de peaux, tous les sexes se côtoient, s’enthousiasme-t-il. Malgré cela, la moyenne d’âge des adhérents augmente d’année en année, la pratique n’attire plus autant les jeunes que dans les années 1980.

Localisation des deux maraîchers. ©Isalia Stieffatre et Dorian Mao

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