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Pour son dernier discours avant la nomination d'un nouveau président, Jean-Claude Juncker a tenu à revenir sur les faits et sujets marquants de son mandat, débuté en novembre 2014 et qui prend fin aujourd'hui. Impossible pour lui de ne pas revenir sur le Brexit (23 juin 2016), et la volonté des Britanniques de sortir de l'Union Européenne. Les négociations autour de l'article 50 du Traité de Lisbonne et des conditions de sortie du Royaume-Uni sont aujourd'hui en mauvaise voie. « Le gouvernement britannique doit comprendre que quelqu'un qui quitte l'Union ne saurait avoir la même position privilégiée qu'un État membre. Si on quitte l'Union, on ne fait évidemment pas partie de notre marché unique et certainement pas de certaines de ses parties », a déclaré M. Juncker.
Le président de la Commission a abordé la question de la crise migratoire. Il a appelé les députés à un renforcement significatif de l'Agence européenne de gardes-frontières, et à créer, d'ici 2020, 10 000 postes d'agents mobilisables aux confins de l'Union. Rappelons que plus de 1 600 personnes ont trouvé la mort en traversant la Méditerrannée entre janvier et juillet 2018.
Le Luxembourgeois est aussi revenu sur un partenariat avec l'Afrique. Il a proposé de bâtir « une nouvelle alliance », « un nouveau partenariat » entre l'UE et le continent africain, qui viserait à y créer jusqu'à 10 millions d'emplois dans les cinq prochaines années. Reste à voir si son successeur à la tête de la Commission donnera suite à cette idée.
L’hémicycle du #ParlementEuropéen est debout pour applaudir le discours de @JunckerEU pic.twitter.com/I9px24v0ZB
— Webex (@Webex_Cuej) 12 septembre 2018
Le Parlement européen siège du 10 au 13 septembre en session plénière à Strasbourg. La troisème journée a été particulièrement riche :
Deux articles sont au cœur des débats sur la réforme du droit d'auteur, votée cet après-midi au parlement européen. Pour chacun, les positions des deux camps sont très différentes.
Ce que la réforme dit :
Les journaux, magazines et agences de presse seront rémunérés pour la réutilisation en ligne, même partielle, de leurs contenus.
Les arguments contre :
Les sites telles que Wikipédia seront bloqués lorsqu'ils voudront citer un article pour indiquer la source d'une information. À terme, cela pourrait peser sur la fiabilité des informations et favoriser les fameuses « Fake News ».
Ce que la réforme dit :
Les plateformes doivent passer des accords avec les ayant-droits avant de publier un contenu afin de leur garantir une meilleure rémunération. Dans la pratique, YouTube ou Facebook seront forcés de rétribuer les créateurs de contenu, sur le principe que chaque artiste a le droit d'être rémunéré pour son travail.
Les arguments contre :
Tout emprunt devient illégal, du commentaire au pastiche, de la parodie au remix, allant à l'encontre des principes fondateurs d'internet. Par ailleurs, il faut préserver la chance qu'ont les artistes indépendants de partager librement leurs créations.
Deux de nos reporters étaient sur place. Retrouvez leur live ci-dessous.
Musiciens, auteurs, compositeurs, sous-titreurs. Une centaine de producteurs de contenus se sont réunis, ce mardi 11 septembre, devant le Parlement européen, avant une directive qui doit être votée mercredi 12 septembre.